La jeune fille et la mort II

Elfriede Jelinek

A.Piemme/AML©

Une jeune fille, sensée être endormie, parle : «Mon existence est sommeil, c'est pour cela que la vie est ma limite logique.» C'est le début de la fin de La belle au bois dormant, rembobinée par Elfriede Jelinek. «Allez, n'importe quel prince, en avant !» Pas encore embrassée, la princesse parle déjà beaucoup. Le prince, un mâle donc, se fait passer pour Dieu... puisque son job c'est de la ramener d'entre les morts. Chabadabada ? Nee !

Une laborieuse entreprise

Hanokh Levin

©Daniel Locus

"Au début, j’ai mangé du poulet chez ma mère, ensuite, j’ai mangé du poulet chez ma femme, je mangerai encore quelques portions de poulet à l’hôpital, et puis je me coucherai, immobile, et je me reposerai, enfin sans poulet ! Voilà la biographie de Yona Popokh."

Antilopes

Henning Mankell

Muriel Jacobs, Bernard Sens. photo©Marc Debelle

Dernier soir en Afrique, corps et âmes blancs rongés jusqu’à l’os. Au cœur des ténèbres moites, Monsieur et Madame soldent leurs comptes et s’apprêtent à accueillir le successeur.

Hamelin

Juan Mayorga

© Daniel Locus

Hamelin, c’est le conte d’une ville qui n’a pas su aimer ses enfants. Peut-être le conte de votre ville.

Vendredi, jour de liberté

Hugo Claus

© Cassandre Sturbois 2005

Georges Vermeersch rentre chez lui. Il vient de purger une peine de prison pour inceste. Pendant ce temps, sa femme a entrepris une relation avec le voisin...
Hugo Claus, l'enfant terrible de la littérature flamande, malmène l'ordre et la morale, et dénonce les hypocrisies d'une société frappée de cécité. Quelque chose d'irréparable et de honteux s'est passé, l'ordre des choses a été irrémédiablement bousculé et l'onde de choc continuera à se faire sentir longtemps. Alors, reste une seule voie : parler. Les mots comme seule chance. Les cris, le rire, le grotesque et les mots... Le théâtre est là pour ça.